Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
PieÌces de clavecin en concerts (1741) Premier concert DeuxieÌme concert TroisieÌme concert
OrpheÌe Cantate aÌ voix seule et symphonie (1721)
PieÌces de clavecin en concerts (1741) QuatrieÌme concert CinquieÌme concert
DISTRIBUTION
Judith Van Wanroij, Mezzo-soprano Gilone Gaubert, Violon Teodoro BauÌ, Viole de gambe
Les Talens Lyriques Christophe Rousset, Direction & clavecin
« Ce sont treÌs probablement les plus belles pieÌces pour clavecin de Rameau. Elles ont veÌritablement reÌvolutionneÌ lâideÌe du clavecin en France. Ces pieÌces ont pousseÌ tous les autres compositeurs dans lâombre, notamment Couperin. Elles lui ont permis de sâimposer comme âleâ compositeur pour clavecin, en proposant une grande virtuositeÌ aÌ lâitalienne, mais en conservant toutefois un style idiomatique français. De plus, ces pieÌces ont le regard tourneÌ vers lâopeÌra. Dans ses deux livres de clavecin, il nâeÌtait pas encore un compositeur lyrique. Or, en 1741, il livre ces pieÌces apreÌs avoir composeÌ Les Indes Galantes et Castor et Pollux, Ćuvres lui ayant permis de deÌvelopper un geste amplifieÌ de lâorchestre. Il a aimeÌ reprendre certaines de ces pieÌces pour des Ćuvres lyriques, notamment « lâAgaçante » que lâon retrouve dans Zoroastre. Selon moi, câest le meilleur Rameau, le plus seÌducteur, le plus raffineÌ et le plus sophistiqueÌ. Dâun autre coÌteÌ, la cantate fut eÌcrite en 1721, ce qui fait dâelle une Ćuvre de jeunesse. Mais son objectif, aÌ lâeÌpoque, eÌtait de prouver aux programmateurs quâil eÌtait capable dâeÌcrire un opeÌra et quâil savait utiliser une voix. Pour cela, nous retrouvons Judith Van Wanroij, deÌsormais camarade de route des Talens Lyriques depuis treÌs longtemps. Son style est impeccable et sa prononciation du français exemplaire. Cette soliste devance mes deÌsirs puisquâelle sait ce que je veux et ce que jâaime. »
– Christophe Rousset