Tragédiennes

« Malgré d’incontestables succès dans un répertoire plus « vocal », Véronique Gens se sent vraiment chez elle dans la déclamation lyrique du baroque à la française. C’est en l’entendant chanter Cruelle Mère de nos amours, Dieux puissants que j’atteste ou Venez, haine implacable qu’on se rend compte qu’elle est avant tout une tragédienne. Cette musique la transperce, la galvanise et révèle la grande artiste qu’elle est. On avait craint qu’elle fasse ses adieux à ce répertoire spécifique en raison d’un élargissement de ses moyens vocaux. Il n’en est rien et ce n’est pas Lully, Campra, Rameau, Mondonville, Leclair et Gluck qui s’en plaindront. »

« Quelle musicienne, quelle diction ! (…) Accompagnement de luxe et superbes extraits orchestraux sous la direction de Christophe Rousset. » Le Monde, avril 2006.

« A la tête des Talens Lyriques, idéalement en place et fluides, le chef tisse sans relâche la trame serrée de ce programme, superbe et subtil canevas, reflet stylisé d’un certain sens du tragique. » Opéra Magazine, mai 2006.